Ils sont une dizaine, entassés dans deux petites pièces perdues au fond d’un couloir. On entre, on sort, on tend des feuilles, on répond au téléphone. On boit du café, beaucoup. Et on fait les comptes. Dimanche après-midi, au deuxième étage de la petite mairie du IIe arrondissement de Paris, les membres du comité national contre la privatisation de la Poste affichent une mine fatiguée, mais réjouie : plus de deux millions de Français se sont bougés pour la Poste, à l’occasion de (...)