Les mots sont une arme et le choix de ceux-ci est une bataille qu’ont déjà perdue ceux qui n’ont pas vu qu’elle avait déjà commencé. Lorsque des historiens débattent afin de savoir si la terreur est, ou pas, un « accident » de la Révolution, quel est l’enjeu ? Ni plus ni moins que l’idée que l’on se fait de la Révolution française et, de façon à peine subliminale, du concept même de révolution. Dire, comme le faisait, il y a quelques années, (...)