Après Derrida, je voudrais méditer cette phrase de Jaurès : « L’humanité n’existe pas encore, ou elle existe à peine. » (…)
Si l’humanité n’existe pas, il faut bien qu’elle consiste si jamais elle chemine vers son devenir. Cette consistance serait peut-être cet à peine. Ce serait une existence, mais à peine : ce serait l’existence de ce qui, avec peine, soutient la consistance de l’humanité. Et par là, il faut entendre les oeuvres, les (...)