Considérant que la condamnation à de très lourdes peines de prison pour « conspiration en vue d’espionnage » prononcée, en l’absence de toute preuve, entre le 12 et le 27 décembre 2001, de Fernando Gonzalez, René Gonzalez, Antonio Guerrero, Gerardo Hernandez et Ramon Labañino par le tribunal de Miami ( Etats-Unis) constitue une aberration judiciaire et une détention arbitraire (comme l’a d’ailleurs affirmé, le 27 Mai 2005, le groupe de travail sur les détentions (...)