Mal prise en compte, la réalité des migrations climatiques se pose avec acuité. Elle soulève, entre autres questions, celle du statut accordé à ces nouveaux exilés.
On les compte déjà par dizaines de millions, ils pourraient quadrupler d’ici à 2050 mais ils vaquent tel un spectre dans les négociations : sans poids ni visibilité. Les migrants climatiques prendront-ils corps au sommet de Copenhague ? Rien n’est plus flou. Ils sont, pourtant, un fait inéluctable. (...)