Une double caractéristique confère à l’entreprise de transformation sociale par la voie démocratique en cours en Bolivie une portée symbolique et refondatrice hors du commun : sa volonté d’en finir avec le « colonialisme interne » par le biais d’un « gouvernement des mouvements sociaux ». A l’usage toutefois, la tentative se révèle ardue, en proie tant à des menaces extérieures qu’à ses propres faiblesses.
Dans une Amérique latine ayant majoritairement viré à (...)