En 1863, 372 enfants travaillent sur les chantiers du canton, essentiellement au chargement des hauts-fourneaux, au triage et lavage du charbon, à raison de 12 heures par jour, dimanche compris. Des femmes travaillent aussi dans des conditions difficiles, sur des postes inhumains.
Les 2000 mineurs du canton s’enfoncent chaque jour sous terre par des galeries dangereuses dont la gueule s’ouvre parfois directement dans la rue. Ils s’en vont travailler sur des filons au (...)