Vous n’avez pas filmé l’histoire mais une histoire. Pourquoi ce parti pris ?
Tony Gatlif. C’est un parti pris humain. Un film historique aurait été rébarbatif. Il n’y a rien de pire qu’un film historique, pour moi, c’est de l’anti-cinéma. Je ne suis ni ethnologue ni tsiganologue, je fais avec ce que je sais faire : l’émotion. Et l’émotion, elle est dans l’histoire de cette petite famille pourchassée par les nazis, (...)