C’est au soleil couchant, quand la lumière vient caresser la roche couleur de miel et de grenade, que revit Madâ’in Sâlih. L’antique Hégra, en arabe Al-Hijr. Alors, à cette heure paisible où hommes et bêtes, fourbus, aspirent au repos, le pèlerin moderne imagine, au pied des hautes falaises de grès découpant l’horizon, le bivouac des caravanes de bédouins qui, voilà deux mille ans, avaient établi ici leur campement.
Sous la vaste palmeraie en étages, les chameliers (...)