Le lieu de notre définition collective est plus que tout la langue : c’est celle-ci que, partout et toujours, les nations exaltent pour être reconnues. Il est donc surprenant que le débat sur l’identité nationale ne fasse pas référence à la langue française, jusqu’ici enjeu capital sous tous les régimes. Pourquoi est-elle aujourd’hui occultée ?
Sous les IIIe, IVe et Ve Républiques avant 1992, le français était conçu comme une valeur politique fondamentale, investie (...)