La crise actuelle est une crise extrêmement profonde. La réaction des gouvernements est finalement assez claire : ils parent au plus pressé pour éviter les catastrophes, se soumettent au caprice des marchés sans jamais chercher à les contrôler et préparent les ajustements nécessaires pour revenir dès que possible au business as usual. La profondeur de la crise est telle qu’ils ne disposent pas de réelle alternative à la version néo-libérale du capitalisme qu’ils ont mise en (...)