Iman al-Hams avait 13 ans.
Portant son sac à dos, elle se dirigeait vers son école, où du moins le tas de ruines qui lui sert d’école. Comme chaque matin, obligée de passer non loin d’un de ces postes de contrôle de la soldatesque d’occupation, à Rafah. Implantés par dizaines avec leurs miradors, dans cet immense camp de concentration qu’est la bande de Gaza. Elle marchait, pressant le pas, à une centaine de mètres du fortin.
A son passage, des coups de feu (...)