Aujourd’hui à la retraite, Sylviane Rosière a travaillé dans une usine de décolletage en Haute-Savoie. Entre 2006 et 2007, elle a noté quelques fragments de ses journées dans un journal qui est à présent publié par les éditions Libertaires. Une plongée en apnée dans le monde ouvrier.
« Toutes les usines ont une odeur. La mienne sent la chaussette sale. Ici tout est vieux. Certaines machines verdâtres ont plus de vingt ans. Elles rotent et pètent fort. L’an passé, un intérimaire (...)