Il existe une tension entre le rappel de ce qui fut et la nécessité, dans certains cas, de tourner la page. Rendre justice aux victimes, éviter le retour de tel comportement barbare ou infâme, cela suppose de cultiver une mémoire. Il faut aussi se rappeler « pour l’histoire », tout simplement. Mais en même temps, le « vivre ensemble », dont les politiques sont comptables, implique, à certains moments, de surmonter les drames d’hier. C’est vrai au niveau international. (...)