Il est, dans l’histoire des sociétés humaines, de longues phases de malaise où les institutions existantes ne font plus l’affaire. Parfois, le malaise devient si aigu - jeunes sans avenir, ménages sans revenus, gouvernements sans efficacité - que de nombreux individus, angoissés jusqu’à la moelle, descendent dans la rue, hurlent leur désespoir, exigent la construction d’institutions neuves.
Un tel éclatement vient de se produire en Tunisie, mais pourrait se produire (...)