Le fol engrenage révolutionnaire auquel on assiste depuis le début du soulèvement tunisien, le 19 décembre, n’est-il que l’aggiornamento d’un monde arabe qui n’est pas le nôtre ? Avouons-le ! Il y a vaguement cette idée dans nos analyses : le monde arabe comblerait son déficit de démocratie. Comme si les événements de Tunisie, d’Égypte, de Libye ou de Bahreïn ne nous concernaient finalement qu’en raison des conséquences économiques, et éventuellement (...)