Le Monde 12 janvier 2011 n°20660 Il y a des affaires judiciaires où l’indignité le dispute à la désinvolture. Il en est ainsi du procès de l’incendie criminel du boulevard Vincent-Auriol (Paris 13e). Ouvert mercredi 9 mars, sans qu’aucun coupable se trouve au banc des accusés, il a été renvoyé, jeudi 10 mars, à l’issue de deux demi-journées chaotiques, à une date indéterminée, au mieux à la fin de l’année 2011.
Les faits imposaient que la justice traite (...)