Gabriel Gérard – Au congrès de Tours, en janvier dernier, une nouvelle génération a pris les rênes du FN. Selon vous, quelles en sont les conséquences ?
René Monzat – Cette organisation reste faible, mais ses cadres, ses équipes dirigeantes ont assimilé les résultats du travail idéologique et intellectuel et politique effectué durant les années 1990.
Ils parient sur un moteur politique à deux composantes,
un discours social, anti libéral, anti financier aux accents parfois (...)