Pied de nez de l’histoire, ce n’est pas George W. Bush qui a eu la peau d’Oussama Ben Laden, mais un président américain qui, un jour de juin 2009, au Caire, a su trouver les mots justes pour s’adresser aux musulmans du monde entier. L’élimination de Ben Laden ne pourra donc être interprétée comme un épisode du choc des civilisations. Elle n’ira pas enrichir le tableau de chasse de ces néoconservateurs qui avaient fait des attentats du 11 septembre 2001 (...)