Les événements se téléscopent, on dirait. Sevran doit être content : plus de 100 Africains viennent de se noyer au large des côtes mauritaniennes. La croisière ne s’amuse plus depuis bien longtemps sous ces tropiques.
Morts pour avoir cru au rêve européen, au paradis de chaque soir dans leur télé : consommation, boulot, vie facile, salaires mirobolants...
Faut-il donc en baver dans son pays pour accepter de mourir comme ça, pour atteindre, qui sait, une autre inaccessible étoile... (...)