Le mercredi 29 juin 2011, il était environ 12h30 quand les gaz lacrymogènes des forces spéciales ont envahi la place de la Constitution, à Athènes, provoquant ainsi des spasmes de suffocation dans une foule qui était majoritairement pacifique. Quelques minutes plus tard, le sinistre nuage couvrait tout le centre de la capitale. A ce moment précis, les déclarations faites deux jours plus tôt par le ministre d’Etat, Theodoros Pangalos, ont pris un sens plus concret et plus noir. En (...)