Dans les prisons improvisées il y avait autorisation d’humilier, de torturer, de tuer. Ce sont les plaisirs du victorieux. Tout eut lieu dans le commissariat de la rue Lavalle, entre Paso et Pueyrredón, où il se trouve encore : terreur, offense, pillage, cruauté, vengeance de classe, exposition des corps torturés aux yeux de « personnes importantes ». Quand l’on est soumis à l’arbitraire du cachot ou de l’abattoir, l’esprit ressemble à un oiseau affolé.