Un laboratoire d’autogestion ouvrière
Ils disent que les dix années sans patron à Zanon leur a changé la vie, leur a redonné liberté et dignité. Fini le temps des doubles journées, chacun isolé sur sa ligne et sous la pression du surveillant, avec la menace permanente du renvoie. Le 30 septembre 2001 il semblait que la menace patronale d’éteindre les fours allait se concrétiser. Cette nuit là, les délégués restèrent dans l’usine et le 1er octobre empêchèrent (...)