Oui, c’est une crise politique Les manifestations de mardi dernier n’ont pas enregistré la moindre décrue. Elles ont même dépassé le succès historique du 28 mars. L’intervention de Chirac vendredi soir n’a donc eu aucun effet. En revanche, le renvoi de la discussion aux groupes parlementaires de l’UMP résonne comme un aveu. Les institutions sont suspendues : la crise sociale est devenue une crise politique de première grandeur.
S’agit-il d’une (...)