La révolution en Tunisie s’est-elle retournée contre elle-même, portant au pouvoir un parti peu enclin à défendre les libertés individuelles ? Le processus démocratique est-il définitivement enterré ? La réalité, montre Leyla Dakhli, est bien plus complexe, et si trahison il y a, elle réside dans l’incapacité de la classe politique tunisienne à prendre en compte la demande de justice sociale.