Toutes les présidentielles ont été gagnées sur des mots d’ordre de « gauche » du type : « contre la fracture sociale » (Chirac, 1995), « travailler plus pour gagner plus » (Sarkozy, 2007), « mon ennemi, c’est la finance » (Hollande, 2012). Face à cette persévérance, on ne peut qu’être abasourdi de voir avec quelle régularité, sans la moindre vergogne, les directions politiques trahissent leurs promesses, une fois au pouvoir. Voilà les origines de la maladie politique française !