"Depuis octobre 1962, je suis opposé à l’élection du président de la République au suffrage universel. Prétendre aujourd’hui qu’il s’agit désormais du principal scrutin politique de notre démocratie ne peut que nourrir de dangereuses illusions.
En vérité, ce système pousse à une outrancière personnalisation du pouvoir, à l’autoritarisme et au bipartisme monarchique.
C’est pourquoi, dès 1994, je me suis prononcé pour la perspective d’une VIe (...)