Les mobilisations sociales – cheminots, intermittents… – sont sur le devant de la scène. Est-ce un tournant dans un climat dominé jusqu’alors par le désarroi chez les électeurs de gauche ?
Pierre Laurent : Ces mouvements montrent que persiste dans le pays une demande très forte de réformes de progrès social. Je mets en garde le gouvernement : il passe son temps à diviser, à opposer les Français alors qu’en vérité, c’est lui qui est isolé. (...)