Dans la continuité de ma chronique précédente sur les nouveaux indicateurs de richesse, je me demande souvent pourquoi cet autre modèle de développement, que nous sommes si nombreux à appeler de nos vœux, avance si peu. À mon sens, la raison principale tient à la difficulté de rompre avec le modèle idéologique historique de la gauche du XXe siècle. La foi dans le progrès, identifié à la croissance des forces productives et à la domination sans limite de l’homme sur la (...)