Depuis 1965, la gauche aborde l’élection présidentielle dans une position de faiblesse. Le problème n’est pas conjoncturel, mais structurel. François Mitterrand a été, à ce jour, le seul candidat socialiste à contredire cette loi d’airain de notre vie politique : l’élection présidentielle au suffrage universel direct est taillée sur mesure pour offrir la victoire au camp conservateur.
Qui élisons-nous ? Un chef d’Etat qui concentre des pouvoirs exorbitants par (...)