Martine Aubry trouve donc que « trop c’est trop ! »... Je goûte l’étrange sentiment de ceux qui peuvent se reprocher d’avoir eu raison trop tôt. En toutes hypothèses, le temps des cartes blanches est fini avec quelque socialiste que ce soit. Notre dignité est à ce prix mais plus encore l’existence même d’une gauche réelle dans ce pays où elle pourrait bien être liquidée comme elle l’a déjà été en Italie, en Pologne et ailleurs.