Elever un diagnostic des banlieues relève désormais de l’exercice de style avec énumération sans fin de tous les signes de désœuvrement. Et pour cause, près de 40% d’actifs pointe à l’ANPE dans certaines zones urbaines sensibles (ZUS) avec parfois trois générations subissant les ravages du chômage massif et, finalement, un seul terme pour résumer tout cela : la misère. « La galère », vous diront les jeunes de Sarcelles, Grigny, Clichy-sous-Bois. Malgré tout, les (...)