Ils sont quinze plantés sous les arbres, à l’angle de l’avenue Léon-Blum et de la rue Paul-Gauguin, face aux tours, face à leurs habitants surtout. Casqués, visière abaissée, la matraque à la main, le bouclier contre la poitrine, sur le qui-vive. Des CRS déployés comme par temps d’émeute. Devant eux, la vie s’écoule tranquillement à la cité dite « sensible » des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes. Des enfants qui reviennent du centre aéré, d’autres qui tapent la (...)