L’état de grâce touche à sa fin. On le sent aux commentaires de presse qui soulignent la panne des réformes et les dissensions dans la majorité de gauche. On le sent aux tentatives du président de la République de reprendre la main, et à la nouvelle ardeur de portes-parole d’une droite toujours en lambeaux. Mais on le sent surtout à cette irritation sourde qui s’installe dans le peuple de gauche, parmi tant de ceux qui attendaient beaucoup du retour au pouvoir d’une (...)