Tôt, au matin du 25 Octobre 1917. A Petrograd, les ouvriers prennent possession de positions stratégiques dans les rues balayées par le vent. Au Palais d’hiver, le chef du gouvernement provisoire, Alexander Kerensky, attend, anxieux, la voiture qui assurera sa retraite. A l’extérieur, les gardes rouges ont pris le contrôle de la centrale téléphonique. La prise de pouvoir des Bolcheviks est imminente.
Il n’y a ni téléphone ni électricité au palais. Depuis sa fenêtre, (...)