La question n’est pas seulement de savoir comment faire lâcher prise à ce pouvoir – ça, c’est la stratégie de la révolution citoyenne –, mais d’anticiper l’état dans lequel ils vont laisser nos biens communs, nos services publics, nos droits et les compétences acquises en des décennies de culture publique de l’État. Car le succès de tout projet de transformation politique dépend du terrain social sur lequel il prend appui.