Quatre policiers entrent dans mon appartement. Quatre grands costauds avec d’énormes sacs à dos noirs. Ils portent un gilet pare-balle et une arme... J’étais en caleçon depuis le début de cette scène... La perquisition s’éternise. On a pourtant cessé de fouiller dans mes papiers. Je demande ce qui prend tant de temps. « Le téléchargement de vos mails », me dit-on. Je demande combien ils en téléchargent. « 55 000 ». Je suis abasourdi ; « 55 000 ?!? ». « Et encore, me dit-il, nous ne prenons que de 2009 à l’été 2017 ».