Plus personne ne croit à leurs promesses, ne serait-ce que parce qu’aucune n’est sérieuse. Le Président de la République annonce une hausse du smic qui n’en est pas ; il ne revient pas sur l’ISF. Pire, il rallume la discorde en réintroduisant la question migratoire que les gilets jaunes avaient occultée, pour mettre en scène son propre projet de campagne européenne. La confiance est perdue pour des gens qui ont le sentiment d’avoir été abandonnés. La crise est profonde. C’est une crise de société qui doit trouver par elle-même son issue démocratique. Les jeux sont ouverts.