Longtemps amorphe, affaibli puis muselé, le chiisme politique irakien était resté tapis dans l’ombre. C’était le communisme, très influent dans les années 1950 et jusqu’à la fin des années 1970 qui était implanté dans le sud du pays, jusqu’à devenir une religion de substitution pour une majorité de chiites en quête de réponses sociales et politiques. La famille Sadr inversera la tendance par son activisme inédit.