Dans son livre récemment paru, Romaric Godin montre que le néolibéralisme qui commande ce projet révolutionnaire se distingue nettement du libéralisme économique classique : il s’agit d’imposer, avec tous les moyens dont la puissance publique peut disposer, une marchandisation intégrale de tous les aspects de la vie sociale, ce qui garantirait aussi bien la croissance que la plus grande justice possible.