"A première vue, le blues qui s’est emparé du Parti socialiste peut paraître un peu excessif. Ne vient-il pas d’augmenter d’un bon tiers le nombre de ses députés ? N’avait-il pas subi par deux fois, dans le passé, des défaites bien pires ? Celle de 2002 est encore dans toutes les mémoires. Mais on oublie la véritable déroute infligée par le corps électoral, en 1969, à Gaston Defferre. Malgré sa promesse de prendre Pierre Mendès France comme premier ministre, il lui (...)