En mars 1946, deux jeunes députés malgaches, membres du Mouvement démocratique de la rénovation malgache (MDRM), Joseph Raseta et Joseph Ravoahangy, déposent sur le bureau de l’Assemblée Nationale à Paris, un projet de loi demandant l’indépendance de l’île dans le cadre de l’Union française. Vincent Auriol, alors président de l’Assemblée, refuse de faire imprimer ce texte car « c’était un acte d’accusation contre la France et, en somme, un appel à (...)