La disparition d’un président de la République n’est jamais, en France, un événement anodin. Quoi que la mémoire collective conservât de celui dont la chronique médiatique fait, conventionnellement, l’éloge funèbre. De par la place que le premier personnage de l’État a acquise dans nos institutions, les orientations qu’il imprime au sommet de l’État modifient nécessairement la physionomie du pays. De ce point de vue, si Valéry Giscard d’Estaing est (...)