Le plus révoltant, dans le drame palestinien, c’est, bien sûr, la brutalité de l’occupant, sa morgue coloniale, son mépris pour la vie des autres, son aplomb dans le meurtre, son arrogance de vainqueur à la victoire facile, sa bonne conscience lorsqu’il appuie sur la gâchette, sa lâcheté lorsqu’il assassine des civils, son accoutumance au crime. Mais c’est aussi cette mauvaise foi abyssale, cette hypocrisie de l’agresseur qui joue à l’agressé