Travailler et enquêter sur l’extrême droite en France, c’est s’exposer à des menaces, du cyberharcèlement, des insultes et du dénigrement. Et dans un milieu très masculiniste, être une journaliste femme est un facteur aggravant. Dénoncer ce déferlement de haine par la voie de l’interpellation ou le canal judiciaire n’a rien d’évident.