Jamais un président de la République française n’aura autant incarné la défense des intérêts de la classe bourgeoise. Les symboles sont éclairants : descente au Fouquet’s le soir du second tour de l’élection présidentielle, vacances payées par des milliardaires... Nulle autre attitude ne pouvait mieux témoigner de la compromission du nouveau chef de l’Etat désormais nourri, blanchi, logé et transporté par la haute société dont il est l’agent.
La politique de (...)