Elle s’appelait Léoncie Kérivel. Et l’on ne sait pas grand chose d’elle. Son mari, marin pêcheur dans la région, est l’un des 27 fusillé, ici, à Châteaubriant. Elle était comme lui internée dans ce camp.
Quel acte de résistance avait-elle accompli pour mériter ces barbelés ? On ne le sait pas. Tout ce que l’on sait d’elle, c’est que lorsqu’elle a vu son homme partir au peloton d’exécution, lorsqu’elle l’a vu partir avec ce (...)