« Longtemps, je me suis exprimé avec retenue. Je dirigeais un parti, je gouvernais, je devais rassembler la gauche. J’agissais. » Ainsi commencent les 140 pages du petit livre que Lionel Jospin a écrit en homme « libre », après la « défaite ». « Les socialistes se sont laissé persuader de choisir comme candidate, sur une promesse de victoire », celle qui était la moins capable de gagner ». Lionel estime avoir « mis en garde », puis « participé à la mobilisation sur le terrain », (...)