« Haro sur les médias ! » : le titre de l’éditorial anonyme du Monde daté du 18 novembre, promettait beaucoup. « Enfin ! », pouvait-on se dire, le « quotidien de référence » se cabre face aux escadrons de chargés de communication qui exercent quotidiennement une pression insidieuse sur les journalistes ou face aux agences de publicité qui influent sournoisement sur les choix éditoriaux. « Enfin ! », pouvait-on penser, le porte-voix de la rédaction prend à partie les gouvernements qui, (...)