La crise politique dans laquelle la Belgique s’enlise reste inintelligible si l’on ne saisit pas l’interaction particulière entre les facteurs objectifs et subjectifs, entre l’Histoire longue du pays et les développements récents. Or, il faut comprendre. On ne peut pas se contenter de dire que cette crise est celle de « ceux d’en-haut », que « ceux d’en-bas » ont « d’autres problèmes », etc. Il y a évidemment un élément de vérité dans cette (...)